Et puis, c’est une fameuse farce… Là !.. devant le sergent… (Il rit.) Dors, malheureux, dors, tu ne te doutes pas qu’on va te frustrer du plus bel homme de ton contingent… au fait ça sera bientôt bâclé.. Le contrat et le registre, tout est prêt, il n’y a plus qu’à signer.. (Présentant la plume à Marielle.)
- A vous d’abord, ma gentille future,
- Veuillez, veuillez, sur ce registre là
- Apposer votre signature.
- Ah, mon malheur ici s’accomplira.
Ici… ici… ah ! grand dieu ! Qu’ai-je vu !.. la bague du doigt de la main de la femme de l’alcôve !..
- O trahison, ô perfidie,
- Redoutez mes transports jaloux,
- Ma confiance fut trahie,
- Je n’écoute que mon courroux.
- Ecoutez moi, je vous en prie,
- Réprimez ces transports jaloux,.
- Vot’confianc’n’est pas trahie,
- Calmez cet injuste courroux.
- Pourquoi, pourquoi cette furie ?…
- D’où viennent ces transports jaloux ?…
- Ecoutez-nous, je vous en prie,
- Calmez un injuste courroux.
Non !.. non !.. c’est une infamie !..
Hein !.. qu’est-ce que c’est ?..
Plus de contrat !.. plus de mariage !..
Qu’est-ce que tu dis.. plus de mariage ?..
Tenez, le v’là son complice !.. séducteur !.. suborneur !… Vois-tu ce que j’en fais du contrat !.. (Il le déchire avec rage.)
Ah ! ça, voyons, entendons-nous… vous n’êtes donc pas mariés ?…