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Et vous que j’accompagne
Jusqu’au mourir,
Versez-nous le champagne !
Laissons courir,

Avec l’or et la lie
De sa liqueur,
L’inconstante folie
Dans notre cœur.

Buvons ce flot suave
Et sans rival,
Et nous prendrons l’air grave
Au carnaval !


Mai 1855.