terrompue avec Québec. Port-Royal, Saint-Jean et Penobscot où demeure M. de Saint-Castin » (Broadhead, IV, 792).
Menneval, dans son mémoire de 1686 :
De Meulles constate de son côté :
En 1698, Villebon dut importer de Boston le blé d’Inde et la farine nécessaires à sa garnison, notait-il dans son journal de 1699. Même en pleine guerre, soit en 1707, il fallut trafiquer clandestinement avec l’ennemi. Dans l’un de ses premiers rapports au ministre après sa nomination au commandement de l’Acadie, Subercase annonçait en effet qu’il avait demandé secrètement à Boston, par un navire marchand, des bas et des souliers à l’intention des soldats en échange de 400 peaux de castor.
Dans son mémoire du 27 février 1713, sur l’établissement du Cap-Breton, Baudot n’énumérait-il pas, parmi les avantages de l’endroit, le commerce important que le Cap-Breton ferait avec la France, le Canada, les îles, et même avec Boston et la Nouvelle-York, ajoutant : « Les marchands de ces derniers lieux sauront bien venir chercher en fraude et secrètement nos vins, nos eaux-de-vie, nos toiles, nos papiers » ?
Pour remédier au mal, il aurait suffi d’une route par la voie de terre entre Québec et Pentagoët. Talon et ses successeurs le savaient bien. Mais le projet ne se réalisa pas.