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Merci, Olivier. Passez-le vous-même à mon doigt.

— Sans hésiter, non, Mathilde. Vous m’êtes trop chère. Je ne concevrai pas d’ailleurs la vie sans vous.

— La vie, sans doute, mais la mort, à un poste d’honneur… Quelle terrible alternative pour vous ! Vous ne songerez pas d’abord à moi…

— Mathilde, chassez ces visions… Ne songeons en ce moment qu’à notre amour… Vous êtes mienne, n’est-ce pas ?

— Olivier, ne le savez-vous donc pas encore ?