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Un profond soupir échappa au jeune homme en pénétrant dans sa chambre. Qu’elle lui sembla froide, vide, hostile ! Mathilde ! Mathilde ! criait son cœur désolé… Qu’as-tu fait de mes sentiments, si vrais, si profonds ? Tu les broies comme de la vile poussière… Mathilde, quel enfer sera maintenant ma vie ! Quel désert, plutôt, sans tes sourires, tes conseils, tes encouragements, qui me donnaient toutes les belles audaces… Mathilde, souffrirai-je longtemps en pensant à toi, comme je souffre ce soir ?… Oh ! quel tourment !… Cet Anglais, je le hais presque !… »

Olivier ne parvint à s’endormir qu’aux premières lueurs de l’aube.