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III. La mort de Catherine de Cordé

(suite)



Un peu de somnolence gagna la bonne aïeule, une fois Perrine partie. Le calme régnait à la maison comme au dehors. On vint frapper deux fois à la porte de la malade, mais celle-ci ne sortit point de sa torpeur. Madame de Repentigny entra quelques minutes avant dix heures. Elle s’approcha du lit. Elle contempla le visage émacié, d’un ton un peu grisâtre, de sa belle-mère. De l’inquiétude parut sur son front et elle soupira. Puis elle se prit à monologuer : « Comment cette chère mère allait-elle prendre la nouvelle, si, comme l’espérait Perrine, le cher, l’aventureux Charlot revenait par le navire que l’on avait signalé ce matin ? Il était tout près d’atteindre la rive maintenant… Si le médecin venait prêter main-forte durant les premières heures émouvantes du retour ?… Je vais envoyer chez lui ma fidèle huronne avec un mot à cet effet.

Ah !…

Catherine de Cordé ouvrit à ce moment les yeux. Elle vit sa belle-fille penchée sur elle, le