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— Permettez que je ne vous quitte pas. Je vais m’installer sur ce fauteuil à votre droite, je ne bougerai pas plus que vous.

— À ton aise, ma bonne enfant. Elle eut raison, Perrine, de veiller sur la malade. Une heure plus tard, une crise cardiaque se déclarait. Il fallut toute la science du docteur pour amener vers la fin de la nuit une légère amélioration. Enfin, vers cinq heures, alors qu’une journée radieuse s’annonçait déjà, la bonne aïeule fut prise d’un sommeil reposant. La crise était passée et avec elle tout danger immédiat.

Le médecin, en se retirant, dit à Madame de Repentigny : « Faites vite coucher cette jeune Perrine, je ne veux soigner qu’une malade sous ce toit ».

Et Perrine dut obéir, non sans avoir lu la lettre de Charlot à Madame de Repentigny. Lecture qui fut suivie de larmes abondantes, lesquelles, en détendant les nerfs de la jeune fille, favorisèrent, pour elle aussi, un sommeil profond et vraiment réparateur.


II — Le 29 juillet 1657


De belles journées tièdes, soleilleuses, marquèrent la fin de juillet. Catherine de Cordé en ressentit les salutaires effets et fut en état de