Page:Daveluy - Le mariage de Josephte Précourt, paru dans Oiseau Bleu, 1939-1940.djvu/149

Cette page a été validée par deux contributeurs.

ton cœur très fort.

— Il se trompe et il te trompe. Mais si ton inquiétude est telle, pourquoi ne pas venir me réclamer vers sept heures ? Nous reviendrions ensemble. Sinon, il se pourrait qu’on me garde pour finir la soirée avec d’autres intimes. Du moins, Hélène m’a fait pressentir la chose.

— Comme si ce n’était pas suffisant de recevoir de cinq à sept ! Pauvre madame Paulet, ce qu’il lui faut tourbillonner pour plaire à sa fille aînée.

— Cousine, ta prévention contre Hélène te reprend. Tu sais pourtant que Madame Paulet s’amuse tout autant que ses filles dans ces sauteries improvisées.

Alors, laisse-moi à ma layette, et hâte-toi, petite mondaine. Bonne chance !

— Souris-moi, cousine, avant de partir. Ne te moque plus.

— Tu deviens sentimentale.

— Ou bien promets-moi de venir vers sept heures.