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dernier feu de Conseil. L’on parlerait encore de paix, de sécurité, de trêves sincères ; on éloignerait pour longtemps, on l’espérait, les luttes sanglantes, les représailles torturantes.

Hé ! l’on vivait si dangereusement aux Trois-Rivières, dans une perpétuelle agitation. Ce poste, qui comptait douze ans d’existence, était devenu le rendez-vous par excellence des Sauvages qui venaient y faire la traite des fourrures.

Hélas ! c’était aussi l’endroit où les Iroquois aimaient à dresser leurs embuscades, où ils assouvissaient trop souvent leur haine.

« Les Trois-Rivières, avait-on même écrit un jour, c’était le lieu où logeait la crainte ».