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vieillesse à de terribles humiliations ; viens, mon vieux Pipette, allons-nous-en. Je te demande pardon de t’avoir amené ici. J’aurais dû me douter de ce qui m’attendait. J’ai été le père prodigue ; j’ai bien le fils que je devais avoir !

henri.

C’en est trop, à la fin… Eh bien ! puisque tu m’y obliges… (On frappe.)

madame mourdeuil, au dehors.

Peut-on entrer ?

henri, à Jourdeuil.

Ma mère !… plus un mot… (Joyeusement, en allant vers la porte.) Entrez, entrez…


Scène V.


Les Mêmes, MADAME JOURDEUIL.


madame jourdeuil, sautant au cou de son fils.

Te voilà, méchant enfant… Tu n’es pas malade ?

henri.

Mais non… tu vois…

madame jourdeuil.

Ah ! tant mieux. (Regardant l’atelier.) Comme c’est joli, chez toi ! (Souriant à son mari et à Pipette.) Bonjour, bonjour.