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le père jourdeuil.

Bravo ! ta cause est gagnée. Silence absolu ! nous le jurons…

franqueyrol, s’approchant de la mère.

Adieu, maman. (Il l’embrasse.)

madame jourdeuil, bas.

Et… vous savez ?

le père jourdeuil.

Allons ! Allons ! voilà la voiture.

franqueyrol, à la mère.

C’est convenu… je viendrai vous le dire.

le père jourdeuil.

Ah çà ! quand te verrons-nous ?

franqueyrol.

Oh ! bientôt.

le père jourdeuil.

Il faut venir souvent, vois-tu. D’abord, tu sais, je ne dis pas que je ne ferai pas ta tête. Hein ! que dis-tu de cela ? C’est ça qui serait gentil, un beau portrait signé Jourdeuil-le-Vieux.

franqueyrol.

Certes. (À Louise.) Est-ce qu’il y aura une crème, le jour où je reviendrai ?

louise.

Et des croquettes.