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franqueyrol.

Vite, vite, les pompes ! les pompes !… Je suis sûr que les croquettes brûlent.

madame jourdeuil, riant et courant vers la cuisine.

Miséricorde !

franqueyrol.

Avez-vous besoin de moi ?

madame jourdeuil.

Non… non…

{personnage|franqueyrol.}} Pour faire la chaîne ?

madame jourdeuil.

C’est inutile ! (Elle pousse la porte.)



Scène IV.

FRANQUEYROL, seul.


Dieu ! les braves gens… la bonne maison… ça vous dégoûterait des voyages, un coin comme celui-ci. (Il s’allonge dans le fauteuil et regarde autour de lui.) C’est clair, c’est gai, et en même temps si calme !… Puis, je ne sais pas… Il y a du bonheur dans l’air, ici, on se sent bien. C’est comme… c’est comme une maison de santé pour les âmes. (La tête renversée, les yeux demi-clos.) Tout de même, ce doit être agréable, le soir, quand on rentre, de voir un petit chapeau de paille, qui se penche à la fenêtre