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LE TRÉSOR D’ARLATAN

Devant le mas, c’était splendide, tout le marécage allumé, l’étang, les canaux pleins d’étoiles, traversés jusqu’au fond par la lune.

« Bonne nuit, petite Zia, dit Henri tout bas à l’enfant dont le front rayonnait, mystérieux et blanc comme une hostie… Quand tu viendras à la Cabane, nous lirons encore des poètes : ce sont les poètes qui nous sauveront. »