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LES DEUX AUBERGES.

trop, mon pauvre José va boire en face, et comme il a une belle voix, l’Arlésienne le fait chanter. Chut !… le voilà qui recommence.

Et, tremblante, les mains en avant, avec de grosses larmes qui la faisaient encore plus laide, elle était là comme en extase devant la fenêtre à écouter son José chanter pour l’Arlésienne :


Le premier lui a dit :
« Bonjour, belle mignonne ! »