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les rossignols reprennent.

Mais quelquefois, dans le grand cimetière,
Sous les cyprès chargés d’acres parfums
Un tombeau s’ouvre, et deux ou trois défunts
S’en vont faisant la tombe buissonnière.

la bourgeoise, d’une voix émue.

Nastase, allons-nous-en d’ici. Je ne sais pourquoi, mais je me sens toute émotionnée ; j’ai mon déjeuner sur l’estomac. J’ai peur ! j’ai peur ! Partons. (Exeunt.)

les rossignols.

Et de trois ! … L’ouvrage ne nous manquera pas aujourd’hui.

le rossignol.

Ohi ! oh ! j’aperçois là-bas, derrière un saule pleureur, une jolie paire d’amoureux de ma connaissance ; je les ai souvent rencontrés dans les bois de Ville-d’Avray. Pauvres enfants ! il leur est donc arrivé quelque mal-