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l’amant.

Morte, sans me parler ! morte, sans me dire adieu !

le prêtre.

Mon fils, Dieu ne bénit jamais les unions criminelles ; que cette mort vous soit du moins un salutaire exemple !

l’amant.

Morte, en rougissant de moi ! morte, en me reniant.

le prêtre.

Revenez à Dieu, mon fils, c’est le seul maître qui console.

l’amant.

Merci, monsieur.

le prêtre.

Dieu vous guérira de cette affection funeste.