mon enfant ; oui, vos jarretières. Très bien. Attachez-les solidement et les faites glisser par mon soupirail. Diable ! c’est encore trop court. Je vais grimper sur ma table, attendez ! Allongez le bras ; maintenant nous y sommes. Savez-vous ce que je suspens à vos jarretières ? Eh bien ! c’est ma fameuse trompette, celle qui a fait tant de bruit sur l’esplanade. Quand vous voudrez que Venterbich vous saute au cou, vous n’aurez qu’à souffler un brin dedans, et vous m’en donnerez des nouvelles…
Oh ! monsieur, je n’oserai jamais.
Prenez toujours, et maintenant allez-vous-en au plus vite ; j’entends du bruit dans le corridor.
Scène V
Un champ de bataille. — À gauche, le moulin sur la hauteur, occupé par l’ennemi. — Au fond, mêlée furieuse à travers les blés. — Un petit bois sur la droite. — Les dragons bleus sortent du bois, en rampant, un mousqueton à la main.
Halte ! à plat ventre, dragons !