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chands de curiosités et d’estampes, habitués à le voir passer à des heures régulières, saluaient d’un respectueux mouvement de retraite.

« Freydet, regardez ça !… » Le maître lui montrait la palais Mazarin devant lequel ils arrivaient… « Le voilà, mon Institut, le voilà comme il m’apparaissait dès mon plus jeune âge, en écusson sur la couverture des Didot. Dès lors, je m’étais dit : « J’y entrerai… » et j’y suis entré… A votre tour de vouloir, cher enfant… à bientôt… »

Il franchit d’un pas alerte le portail à gauche du corps principal, s’élança dans une suite de