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et ont déclaré qu’elles ressemblaient plutôt à une œuvre d’art qu’à une œuvre de la nature. Or, dans toutes les circonstances ordinaires, ces plumes sont entièrement cachées, mais elles s’étalent complètement, en même temps que les rémiges secondaires, de façon à former un grand éventail.

Fig. 52. — Faisan Argus étalant son plumage (M. T. Wood).

L’exemple du faisan Argus mâle est éminemment intéressant, en ce qu’il nous fournit une excellente preuve que la beauté la plus exquise peut servir à captiver la femelle, mais à rien autre chose ; en effet, les rémiges primaires ne sont jamais visibles, et les ocel-