d’après son crâne, naît un peu moins développé, ou à un état plus embryonnaire[1] que les porcs communs, qui atteignent leur maturité à un âge plus avancé. Dans les races précoces et très-améliorées, les dents se développent aussi plus tôt.
On a souvent signalé la différence du nombre des vertèbres et des côtes dans les diverses sortes de porcs, nombre observé par M. Eyton[2] et que nous consignons dans le tableau suivant. La truie africaine appartient probablement au type S. scrofa, et M. Eyton m’apprend que depuis la publication de son travail, les croisements opérés entre les races anglaise et africaine ont été reconnus par lord Hill comme parfaitement fertiles.
MÂLE anglais à longues jambes. |
TRUIE africaine. |
MÂLE chinois. |
SANGLIER d’après Cuvier. |
PORC domestique d’après Cuvier. | |
Vertèbres dorsales |
15 | 13 | 15 | 14 | 14 |
— lombaires |
6 | 6 | 4 | 5 | 5 |
Dorsales et lombaires ensemble |
21 | 19 | 19 | 19 | 19 |
Vertèbres sacrées |
5 | 5 | 4 | 4 | 4 |
Total des vertèbres |
26 | 24 | 23 | 23 | 23 |
Nous devons mentionner quelques races monstrueuses. Depuis Aristote jusqu’à nos jours on a incidemment observé dans diverses parties du monde des porcs à sabot plein. Quoique cette particularité soit fortement héréditaire, il est peu probable que tous les animaux qui l’ont offerte soient descendus des mêmes ancêtres, mais plutôt qu’elle aura apparu en
- ↑ Schweineschädel, p. 220.
- ↑ Proc. Zool, Soc. 1837, p. 23. — Je ne donne pas les vertèbres caudales, parce que M. Eyton remarque qu’il a pu s’en perdre quelques-unes. J’ai ajouté ensemble les vertèbres lombaires et dorsales, sur la remarque d’Owen (Journ. Linn. Soc., t. ii p. 28) que la différence entre les vertèbres dorsales et lombaires ne dépend que du développement des côtes. Néanmoins il faut tenir compte chez les porcs de la différence du nombre des côtes.