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risant réellement l’existence de la tuberculose. Toutefois, ces signes réunis en plus ou moins grand nombre acquièrent un haut degré d’importance, si d’autre part l’animal à la poitrine basse et étroite, le dos enfoncé, le flanc long et le ventre volumineux ; s’il est haut sur jambes et si surtout il provient de père ou de mère qui ont été atteints de phthisie ; s’il est resté constamment dans une étable chaude et humide ; s’il a été soumis à un travail excessif ; et surtout si c’est une vache considérée comme très-bonne laitière. Ce sont tout autant de causes sur l’influence desquelles nous ne devons pas nous appesantir ici et qui, du reste, lorsqu’elles coïncident avec les symptômes plus haut exposés, permettent tout au plus de faire soupçonner que le mal a commencé, mais non jamais de le faire reconnaître d’une manière positive.

Période d’état. — S’il a été jusqu’ici très-difficile, parfois même impossible de faire le diagnostic de la phthisie, il n’en est plus de même quand celle-ci est arrivée à sa période d’état. Aux symptômes premiers, si obscurs d’abord, grandis maintenant, décuplés dans leur intensité, viennent s’ajouter des symptômes nouveaux, réellement pathognomoniques, et ne laissant plus planer le moindre doute sur la nature de l’affection.

Dans l’exposé que nous allons faire des symptômes, nous suivrons une marche identique à celle