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mis le désordre partout, et dont l’oubli démontre, hélas ! que la conscience n’est pas atteinte par ce qui tient de près au cœur de Christ, et qui devrait nous être profondément douloureux.

L’auteur du traité Faut-il établir des Anciens ? nie la possibilité d’obéir aux passages que nous venons de rappeler.

Je suis profondément convaincu que le fondement ainsi posé dans la Parole est le fondement le plus sûr, et que la marche, qui se dirige en conséquence, est la vraie marche.

Ainsi, je puis respecter, selon la mesure de leur travail, ceux qui ne sont pas pleinement manifestés selon ce qui est exigé pour la charge, et sans élever, dans une position nuisible pour lui-même, position qu’il ne pourrait remplir au profit des autres, celui qui ne possède pas toutes les qualités exigées pour cette charge.

§.

Exiger l’établissement des Anciens, c’est aussitôt se plonger dans toutes sortes de questions au sujet de leur établissement ; il faut cacher son impuissance sous de belles phrases, et tomber dans un dédale de tâtonnements qui aboutissent toujours au clergé.

Qui les choisira ? Qui les établira ? Qui leur imposera les mains ? Si l’on n’est pas d’accord, voilà une nouvelle secte.

Dès le commencement, les frères ont agi selon le principe que j’ai tiré plus haut de la Parole de Dieu. Peut-être, en quelques endroits, ne tirent-ils pas de ces passages le profit qu’ils pourraient. Je crois, d’ailleurs,