qui vont devant, des fidèles qui, dans ce sens, étaient à la tête des autres, et qui, à leur tour, sont exhortés à s’en acquitter avec diligence, de même qu’il avait dit aux Hébreux qu’ils veillaient sur leurs âmes.
On lit dans la première épître aux Corinthiens, XVI, 15 : « Je vous exhorte, mes frères (vous connaissez la maison de Stéphanas ; vous savez que ce sont les prémices de l’Achaïe, et qu’ils se sont adonnés [voués d’une manière régulière] au service des saints), que vous soyez soumis à de telles personnes, et à chacun qui travaille et se donne de la peine. »
J’ai donc, dans la Parole de Dieu, des autorités très claires pour reconnaître ceux qui se trouvent dans la position en question ; j’ai des règles pour ma conduite à leur égard, et pour leur conduite au milieu du troupeau. J’en profite, et les troupeaux sont appelés à en profiter. Ils peuvent le faire, sans prétendre à être le troupeau de Dieu[1], tandis qu’un grand nombre de fidèles resteraient en dehors de leur réunion, et de ce nombre, peut-être, ceux qui seraient véritablement les Anciens si tous étaient rassemblés ; et ils peuvent le faire sans fausser leur position d’une manière très grave, ce qui arriverait s’ils prétendaient être ce qu’ils ne sont pas ; ils peuvent le faire sans établir ce que Dieu devrait mettre de côté, s’il faisait une œuvre plus complète ; car cela les constituerait en secte. Ils peuvent jouir, selon Dieu, de tout ce que Dieu leur a donné, sans nier l’état de ruine de l’église visible, état qui a
- ↑ Je ne fais pas d’objection à ce que le troupeau soit appelé église ; sinon la crainte que, à l’imitation de l’ancienne dissidence, il ne se fasse l’idée qu’il est l’église de l’endroit. La Parole reconnaît tous les chrétiens d’un lieu comme formant l’Église de ce lieu.