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où est cette église réformée à laquelle M. Merle appartient ?

Non. La vérité perce malgré eux. Ils veulent relever ce qui est tombé, et ils veulent que ce soit à eux et à leur commission préparatoire que nous en confiions la tâche.

Venez à nous, s’écrient-ils, et ainsi vous ferez cesser un schisme qui afflige l’Église.

Vous êtes donc l’Église dans son unité ; et, hors de vous, c’est le schisme.

Eh bien ! je ne le crois pas. Le langage que vous faites entendre est celui de Rome. Je suis venu à Christ. Je ne vois pas encore le besoin d’aller plus loin ; ce serait quitter Christ.

Et qui est-ce qui nous adresse une telle invitation ?

C’est l’écrivain qui publiait naguère que le ministère, c’est-à-dire le clergé, était cette gloire qui devait durer, dont il est fait mention 2 Cor. III, 11, et qui termine l’exhortation, dont nous parlons, en se demandant des choses qui, malgré les talents que je lui reconnais très sincèrement, trahissent, quant aux voies de Dieu, et particulièrement à l’égard de ce qui nous occupe en ce moment, une ignorance qu’on aurait eu de la peine à supposer chez lui. Voici ses paroles : « Quand on voit comment les chrétiens évangéliques se sont fermement casés dans des dénominations différentes, on se demande si cette grande union « d’un seul troupeau sous un seul berger » s’accomplira sur cette terre avant quelque période future, enveloppée encore de mystère ; et si, pour fondre toutes les petites cloches des églises particulières en une grande cloche de l’Église universelle de Christ, qui par ses sons majestueux appelle le monde à croire en Celui que le Père a envoyé, il ne