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II.

À Genève, il fallait ou engager certains frères à se rallier à la nouvelle Église libre, fondée sous le nom d’Église évangélique de Genève, ou bien jeter du discrédit sur leurs principes, et ainsi, de manière ou d’autre, détruire le témoignage rendu à la vérité. Il est possible que ce témoignage ait été rendu avec beaucoup de faiblesse, et à travers des fautes et des manquements sous tous les rapports. C’est ce que les frères qui l’ont rendu ne nieraient pas. Ils confesseraient tout cela devant Dieu et devant les hommes. Mais le témoignage était là. Plus ceux qui le rendent se tiendront dans l’humilité, mieux ils s’en trouveront.

Le détail des démarches, de la correspondance et des conférences qui ont eu lieu n’apporterait pas grand profit au lecteur, Il s’agit, pour les chrétiens, de la marche qu’ils ont à suivre pour glorifier Dieu[1].

  1. Sans cela, je n’aurais certainement jamais pris la plume. J’ai toujours trouvé qu’à l’égard des attaques, la meilleure chose c’était de laisser faire et de poursuivre mon œuvre. Ici, la question de l’Église libre et celle de l’établissement des Anciens ont été mises en avant, avec l’accusation que les frères reniaient l’autorité de la Parole. Ces questions préoccupent les esprits. En y répondant, je me bornerai à ce qui sera nécessaire pour faire voir que l’accusation n’est pas fondée. Sans la question générale, je n’y au-