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I.

On a de la peine à croire que les plus précieuses vérités, des vérités qui, reçues de Dieu, sont une source de joie et de bénédiction pour nos âmes, produisent de la controverse et des combats pénibles.

Il faut en prendre son parti.

Ce sont précisément ces vérités-là dont la dissémination rencontre toute l’inimitié de la chair, et toutes les préventions des âmes habituées aux choses qui ne peuvent subsister en présence de ces vérités.

Je vais occuper mon lecteur d’une nouvelle phase de la controverse à laquelle le témoignage de Dieu, dans ces derniers jours, a donné lieu.

Il est vrai que les points fondamentaux ont été assez discutés ; mais, la vérité ayant fait un progrès immense, ceux qui s’y opposent changent complétement le terrain sur lequel le combat est engagé[1]. Il faut donc ré-

  1. Le fond de la question n’est pas nouveau. Il s’agit du principe de M. Rochat quant à l’établissement des Anciens. Ce qu’il y a de nouveau, c’est qu’à côté de cela on veut une église plus ou moins de multitude. La conséquence en est que l’on met indirectement la discipline de côté, et que, tout en cherchant à se conserver une position cléricale, il y a de l’irritation contre la véritable église de multitude et contre le vrai clergé, qui d’avance a franchement occupé le terrain.