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toute la question est là ; question trop sérieuse pour qu’on l’écarte par une discussion personnelle. L’expres-


    comme l’expression la plus récente, à Genève, des principes de nos frères de L’Île. »

    Cela fait comprendre ce que l’auteur entend par une assemblée, et son désir de faire retomber sur les frères la responsabilité du manuscrit de M. Foulquier.

    Voici les faits :

    Ce manuscrit n’a jamais été lu ni dans l’assemblée de ces frères, ni dans une assemblée, ni dans une réunion quelconque. Non-seulement cela. L’auteur anonyme avait eu, en présence de plusieurs personnes de son bord, des conférences avec quelques-uns de ces frères, dans lesquelles notre frère, M. Guillaumet, qui s’était occupé de ce sujet, avait lu un tout autre écrit, destiné à exposer les vues des frères sur le point en discussion. Après les conférences, l’auteur anonyme a eu entre les mains l’exposé de M. Guillaumet.

    Ce n’est pas tout.

    L’auteur anonyme revenant, en d’autres occasions, sur les paroles du frère Foulquier, comme décelant les principes du système, et rendant l’assemblée de L’Île responsable du principe qu’il prétendait y trouver, et qu’il dénonçait comme une si grande iniquité, celui qui avait été l’organe principal des frères, dans les conférences, lui adressa le billet suivant :

    « Je viens d’apprendre, avec bien de la peine, que la parole prononcée par Foulquier, dans notre dernière conférence, et qui lui est tout à fait personnelle, a été colportée par plusieurs et présentée comme un principe, et non-seulement cela, mais comme le principe de l’assemblée. Je déclare solennellement que c’est une insigne calomnie, et que les frères de L’Île marchent appuyés sur la Parole de Dieu, et rien que sur cette Parole, rejetant toute tradition et toute organisation humaines. Au reste, notre frère m’a expliqué le sens qu’il donne à ses paroles, sens qui est bien loin de ressembler à celui qu’on leur a donné. Il rejette, non pas le commandement, mais l’application qu’on en fait. Quelle différence ! Je vous prie de faire valoir cette lettre auprès des frères, afin de les rassurer sur notre frère Foulquier. Adieu en Celui qui a dit de pardonner sept fois septante fois, et qui le fait toujours à notre égard. »