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port à la conscience de ceux qui forment maintenant l’Église de Dieu sur la terre, et non à l’égard des conseils de Dieu.

Si l’on considère attentivement cette objection, on verra qu’elle fait ressortir davantage l’idée de l’unité de l’Église, comme corps sur la terre pendant cette économie. Si l’on ne prend pas l’unité de l’Église dans le sens de société ici-bas, mais seulement dans celui d’assemblée des élus en salut éternel, il est alors évident qu’une portion considérable de l’Église était déjà dans le ciel quand l’économie présente a commencé. Ce commencement a eu lieu, et les Apôtres ont été donnés, aussi bien que les autres dons, comme résultat et manifestation de la glorification de Christ « à la droite du trône de la Majesté dans les cieux. »[1] L’unité dont je parle est donc une unité produite par l’envoi du St. Esprit ici-bas, depuis que Christ a été glorifié ; elle n’a existé qu’après l’envoi du St. Esprit, comme résultat de sa mission. Il s’agit évidemment d’autre chose que de l’unité de tous les élus dans le ciel ; car une grande portion de ces élus était déjà sauvée, et loin de la terre, quand a commencé l’unité dont il est question. C’est donc une unité qui appartient à l’économie actuelle, dont le St. Esprit, envoyé d’en-Haut, devrait être la force ; c’est une unité qui a dû agir sur le mon de, et par conséquent être vue du monde. Qu’ils « soient un, » dit le Sauveur lui-même, « afin que le monde croie, etc. » Et la manifestation de l’Esprit s’appliquait en effet au bien-être du corps ici-bas. De plus, cette unité

  1. Héb. viii, 1.