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et par ce moyen s’exalter comme s’ils étaient le ministère de Dieu. Nous savons ce qui en a été.

Quant aux circonstances qui ont donné lieu à l’exposé du principe que nous commentons, je ne m’en mêle pas ; je m’occupe purement des principes. Il pourra peut-être paraître extraordinaire de commenter sur un Rapport. Ma réponse est qu’il n’est pas seulement un Rapport, mais une attaque directe contre certains principes, et l’exposition d’autres principes qu’on donne comme plus bibliques ; c’est là un sujet convenable de discussion.

Il y a dans le Rapport même un effet singulier et frappant des principes qui y sont exposés.

M. un tel, ministre du St. Évangile.

M. un tel, Évangéliste.

C’est un peu comique : voilà des Évangélistes qui ne sont pas ministres, je suppose selon Éph. iv, 11, 12, cité p. 61 du Rapport ; des ministres du St. Évangile qui ne sont pas évangélistes, et qui plus est, des Évangélistes qui ne sont pas des ministres du St. Évangile ; c’est la consécration de l’homme qui fait cette distinction bizarre. Que Dieu fasse que les uns et les autres soient de bons Évangélistes et de bons ministres du St. Évangile ! Mais que la sagesse de l’homme est folie devant Dieu ! et que la folie de Dieu est plus sage que la sagesse des hommes ! Grâces lui soient abondamment rendues de ce qu’il daigne bien passer par-dessus

    nation sur des héritages, mais comme des exemples du troupeau. » Le mot traduit par héritage est en grec cleron ; on en fait clergé, et on l’applique au Corps ecclésiastique pour en faire l’héritage du Seigneur et le gouvernement des Églises, tandis qu’on voit dans le passage un avertissement contre une pareille conduite.