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jeunes gens pour le ministère, et qu’on en fait des Anciens ou des Évêques par la consécration des hommes, dès qu’ils ont achevé leurs études ! Où est-il dit dans les passages auxquels on fait allusion, et dans lesquels se trouvent indiquées les qualités que doivent posséder les Évêques, « qu’ils dussent recevoir solennellement l’imposition des mains de l’assemblée des Anciens ? » Quand Tite a été envoyé pour établir des Anciens dans chaque ville, de quelle assemblée d’Anciens avait-il reçu l’imposition des mains ?

Il est assez remarquable que, quoiqu’on ait imposé les mains pour toutes sortes de cas, comme pour la bénédiction des enfants, sur les malades, sur un Apôtre, pour communiquer le St.-Esprit à tous les fidèles, ou pour un don spécial comme à Timothée, enfin sur ceux qui étaient choisis pour être Diacres, et qu’ainsi il est probable qu’on imposa les mains aux Anciens, lorsque tout était en règle ; il est, dis-je, remarquable, que la Parole s’en taise absolument. Je ne doute pas, pour mon compte, que comme Dieu avait prévu l’abus qui existerait quant à la Vierge Marie, et que dans sa grâce il nous montre toujours comme repoussée par le Seigneur Jésus pendant son ministère, de même, Dieu prévoyant aussi l’abus d’un usage, qui probablement existait au commencement, s’est tû absolument sur ce sujet, afin que le clergé, dont le système lui était préconnu comme toutes choses, n’eût jamais l’apparence de son autorisation pour se faire une classe à part,[1]

  1. Le mot clergé vient d’un mot qui se trouve 1 Pierre, v, 3, qui veut dire lot ou héritage : « non pas comme exerçant la domi-