Je ne veux pas entrer dans des détails sur l’Apocalypse, mais je demande ce que ce livre nous présente dans sa partie prophétique ; quand Laodicée, la dernière des Églises mentionnées, a été vomie de la bouche du Seigneur, et quand Jean est enlevé dans le ciel ? Est-ce le rétablissement de l’économie dans la bénédiction, ou des prophéties très-positives de misère et de jugement ? Moi, je trouve que les rois de la terre seront assemblés par des esprits impurs, pour faire la guerre à l’Agneau ; que la grande Babylone corrompra toute la terre, jusqu’à ce qu’elle soit jugée, et que les raisins de la vigne de la terre seront jetés dans la cuve de l’indignation de Dieu, et pressés dans le pressoir de sa colère ; enfin, que les rois de la terre, persévérant dans le mal, donneront leur puissance à la bête, et que par le jugement de Dieu sur eux, ils auront une même volonté pour le faire.
Je n’interprète pas maintenant, je prends l’ensemble de ces choses ; n’annoncent-elles pas, y compris la vigne de la terre, un état de corruption, de révolte, en fin de retranchement, avant le commencement des mille ans de bénédictions, qui surviendront par la présence du Seigneur. Je ne crois pas que l’Église se trouve bien de mettre de côté des avertissements si solennels, d’autant plus que Dieu a attaché une bénédiction spéciale à ceux qui les écoutent.
Si l’auteur de la brochure ne veut pas s’y arrêter, qu’il ne s’étonne pas si quelqu’un attire l’attention des enfants de Dieu sur de pareilles portions des Écritures. Qu’il me permette de lui rappeler que si ce livre a été adressé aux Églises qui existaient alors, il ne s’a-