système dépend de ce qu’elles soient bien fondées. Je demande à tout frère capable de juger, si l’explication que notre frère a donnée d’Éph. i, 10, et de Gal. iv, 4, est juste. Trouvent-ils aussi que l’application de cette expression : « l’économie de la plénitude des temps, » à l’économie actuelle soit exacte. Faisons bien attention à la portée de cette question. Dieu a voulu révéler à l’Église le mystère d’une économie à venir ; le système de l’auteur de la brochure cache le mystère et replonge l’Église dans l’ignorance à cet égard. Dieu n’a pas voulu que les chrétiens d’entre les Gentils ignorassent qu’Israël n’était rejeté comme nation que pendant le temps de l’entrée de la plénitude des Gentils. L’auteur fait encore ignorer ce mystère, et veut que les Juifs, comme corps de nation, prennent leur place dans la plénitude des Gentils.
On trouve la suprématie de Christ sur toutes choses, présentée dans le premier ch. de l’Épître aux Col., comme distincte de sa suprématie dans l’Église. L’une tient à ses droits de Créateur, quoiqu’il en jouisse comme homme ; l’autre, à la puissance de sa résurrection selon laquelle il est chef du Corps. (voir pour la première, Col. i, 15-16, et pour la seconde v. 18). Il est si peu vrai que ces mots l’Église et toutes choses soient identiques, que dans le passage Éph. i, 10, la réunion de toutes choses est un mystère révélé à l’Église, et qu’à la fin du chapitre nous avons Christ, tête de son corps, l’Église, sur toutes choses. Je ne dis pas, ce que la brochure me fait dire, « que l’économie de la plénitude des temps a manqué, » car je nie absolument que cette économie-là soit arrivée. J’a-