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produit la ruine où nous sommes : Jésus aime jusqu’à la fin.

Quelle consolation de savoir que Jésus est tout ce qu’il faut, pour tout ce que nous sommes. Cela nous place dans le vrai, et nous dispose à confesser le mal qui est en nous, et non à le cacher. La grâce seule produit la sincérité (Ps. XXXII, 1.) Un homme qui a une carrière à suivre, veut paraître fort quand même il est faible. La grâce produit la vérité ; fait reconnaître la faiblesse et l’infirmité où nous sommes. À la place de Pierre, nous ferions ce qu’il a fait lui-même, si nous n’étions gardés. Jésus aime les siens, « au monde » dans leur pèlerinage, dans leurs circonstances, malgré leurs misères, leur égoïsme et leur faiblesse. Tout ce que Satan pouvait faire, et tout ce qui était dans l’homme était bien propre à empêcher l’amour de Jésus : néanmoins, il les aima jusqu’à la fin.

Pouvez-vous dire : J’ai part à cet amour, malgré ma faiblesse ? J’ai compris la grâce et la manifestation en Jésus, de l’amour du Dieu invisible ? Avez-vous reconnu qu’il était nécessaire que Jésus vint au monde pour que votre âme n’allât pas où il y a des pleurs et des grincements de dents ? Avons-nous pris notre parti de nous reconnaître pour ce que nous sommes ? Ceci est désagréable à la chair, c’est pénible ; c’est l’écharde de Paul, c’est quelque chose qui lui dit sans cesse : « Tu es faible, » et c’est précisément pourquoi Dieu permet qu’elle reste. La chair est-elle