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Les adversaires peuvent entraîner les indifférents. Tout ce qu’il y avait dans ce monde était propre à détruire l’amour de Jésus, s’il n’eût été parfait et invariable : car rien ne blesse plus l’amour que l’indifférence.

Nous aimons naturellement le péché, et nous voulons nous servir de tout ce que Dieu nous a donné pour satisfaire nos convoitises. Jésus a vu tout cela. Il a vu l’état dégoûtant de ce monde, et il a dit : Jusques à quand vous supporterai-je ! » Quand nous sommes dans la lumière de Dieu, c’est ainsi que nous jugeons du péché.

Quels parents ne voudraient pas que leurs enfants évitent la corruption qu’ils connaissent eux-mêmes ? C’est parce que Jésus a connu le triste état de l’homme, que la grâce l’a poussé à venir l’en tirer. Dieu voit tout. Dans ses compassions il prend connaissance de tout, afin de venir à la rencontre de nos besoins. Mais que rencontre-t-il ? L’indifférence du cœur. Le cœur de l’homme naturel voit en Jésus quelque chose de méprisable ; il ne peut pas reconnaître son état et il ne veut pas être redevable à Dieu d’en sortir. Il préfère rester dans l’indifférence à l’égard de ce Dieu qui l’aime, et rappelons-nous que rien ne rebute plus l’amour que l’indifférence.

Jésus a aussi rencontré la haine. Tous ceux qui n’aimaient pas la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises, haïssaient Jésus. Orgueil, con-