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C’est tenter Dieu de ne pas avoir la certitude qu’il nous aime. Il faut que je compte tellement sur son amour et sa fidélité, que je n’aie pas même besoin d’y penser.

Satan dit encore à Jésus : jette-toi en bas. Ah ! je n’ai pas besoin, pense Jésus, je sais fort bien que Dieu me gardera. Les Juifs ont dit : L’Éternel est-il avec nous ou non, eh bien ! en cela ils avaient tenté l’Éternel. — Nous devons avoir une telle assurance en Dieu, que nous puissions ne penser qu’à sa volonté.

Aussitôt que le diable dit à Jésus, adore-moi, alors c’est Satan tout pur, et le Seigneur répond : Va-t’en. Tu adoreras le Seigneur ton Dieu et tu le serviras lui seul.

Les deux grands principes dans lesquels Jésus a marché, sont l’obéissance à la Parole, sans avoir aucune volonté, et une parfaite confiance en Dieu. Nous aussi, nous pouvons compter sur Dieu, parce que nous sommes sûrs de l’avoir pour nous.

Je désire encore vous occuper de la manière dont Jésus s’est mis dans notre position. Nous le voyons se plaçant comme les pécheurs qui avaient besoin de repentance, mais, dans l’acte qui était le commencement de la vie divine en eux ; s’unissant à eux dans le baptême où leur cœur répondait au témoignage de Dieu à l’égard de leurs péchés. Ils étaient vraiment les ex-