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pas de Christ sur lequel le ciel a pu s’ouvrir, Dieu le voit, et il ne peut pas supporter le péché. Mais il n’y a plus de voile, quant à nous ; nous voyons sa gloire en Jésus, à face découverte, et la gloire de Dieu brille sur l’homme, tel qu’il est en Jésus, comme elle brillait sur Jésus lui-même. Tout ce qui n’est pas Christ est condamné. Tout ce qui est réprouvé est manifesté par lui-même.

Il y a encore une conséquence de l’acceptation de Jésus, c’est l’Esprit de Dieu qui descendit sur lui comme une colombe, et la voix du ciel qui se fit en tendre disant : Voici mon Fils bien-aimé en qui j’ai pris mon bon plaisir.

Voici la position que Jésus prend : Il manifeste sa grâce en témoignage à l’homme lorsqu’il est dans ses péchés ; il s’adapte aux circonstances du pécheur dans son plus bas état ; il s’identifie avec lui dans le premier pas qu’il fait sous la grâce, mais en même temps, nous voyons quant à lui-même, qu’il y a une voix qui dit : C’est mon Fils bien aimé. — C’est l’homme parfait, dans la présence de Dieu ; l’ami des pauvres pécheurs, et l’expression de tout ce que Dieu aime à voir dans l’homme au milieu du monde.

Il y a plus (Matth. IV), si nous sommes les enfants de Dieu, ses enfants chéris, comme nous le croyons ; aimés comme Jésus est aimé, ainsi qu’il le dit : Afin que l’amour dont tu m’as aimé soit en eux, et moi en eux, nous sommes par la grâce, dans la même