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fait péché ; c’est quand le Fils de Dieu, qui est le Prince de la vie, s’est soumis à la mort ; quand la colère de Dieu est tombée sur le Bien-aimé, sur le Fils, et tout cela « pour nous, » pauvres misérables pécheurs, loin de Dieu, ne désirant point d’être à lui. Celui qui portait nos péchés, dans le moment où il suait du sang et subissait la colère affreuse de Dieu, était, dans ce moment-là même, l’objet le plus précieux de l’amour infini de son Père, parce qu’il le glorifiait parfaitement. — Tout cela a été fait entre Dieu et Christ. Les anges désiraient de regarder jusqu’au fond de ce mystère, et l’homme s’enfuyait de tout cela. Le dehors même de tout cela était trop sérieux et trop solennel pour que l’homme osât se présenter à une pareille lutte. — Oui, notre pardon est une œuvre toute divine.

Dans le premier chapitre des Hébreux, l’apôtre nous présente la gloire divine de Christ. « Dieu nous a parlé dans (le) Fils, qu’il a établi héritier de toutes choses, par lequel aussi il a fait les mondes, qui étant la splendeur de sa gloire et l’empreinte de sa substance, et soutenant toutes choses par la parole de sa puissance, ayant fait par lui-même la purification de nos péchés, s’est assis à la droite de la Majesté dans les hauts lieux. »

Quelle preuve l’apôtre nous donne de la gloire