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Quand on en est venu là, on trouve toute la plénitude de cette bénédiction de l’amour de Dieu. Toute différence est donc effacée entre les juifs et les gentils ; car les Juifs, les héritiers, étaient de leur nature des enfants de colère comme les autres.

L’homme a fait voir ce qu’est l’homme, et Dieu, ce qu’est Dieu. — Nous aussi, nous étions des enfants de colère comme les autres ; nous n’avions rien que le jugement à attendre, mais Dieu s’est montré riche en miséricorde.

C’est par là qu’il faut commencer ; il faut prendre l’autre bout de la chose, si l’on peut appeler bout ce qui ne finit pas ; alors on trouve en Dieu, les ressources de grâce et de bonté qui s’emploient en faveur d’un être éloigné de lui, et son ennemi. Il faut voir la grâce de Celui qui a satisfait à toutes les exigences de Sa sainteté, et qui veut sauver le pécheur malgré sa méchanceté, et quoi qu’il en soit.

Dieu est un Dieu qui agit en grâce envers ceux qui sont méchants ; envers de pauvres pécheurs qui n’ont droit à rien. — Qui est-ce qui peut comprendre cela ? Ce sont les richesses incompréhensibles de Christ, qui ont dû être révélées aux Principautés et aux Puissances. — Christ devient le vase de toute cette grâce ; c’est l’amour de Jésus qui se déploie envers les plus