bonté, a pris soin de tout ; il a pris connaissance du bien et du mal.
Quand même un homme est incrédule, sa conscience lui dit des vérités auxquelles il ne saurait échapper.
Voulez-vous qu’une conscience mauvaise soit heureuse dans le ciel ! Non, cela ne se peut pas. Je ne parle pas ici de la grâce.
Peut-être vous pensez pouvoir le faire quant à la conscience naturelle ; eh bien, voilà l’homme, et voilà ce que Dieu dit à l’homme ; c’est de ne pas craindre la chair, car il nous veut par la grâce, qui remédie à toutes choses. Dieu met de côté l’homme qui est condamné ; puis, il introduit le nouvel homme, et même des condamnés, dans sa gloire. Il a placé la vie éternelle dans le nouvel homme, dans la semence de la femme ; elle est dans le Fils, et nous avons la vie en lui.
Voilà ! dès le commencement, dans le second Adam, toutes les promesses sont oui et amen, en Christ ; à la gloire de Dieu. — C’est ce Christ qui est l’objet de toutes les pensées de Dieu. On comprend maintenant quelles sont les richesses de cette grâce, car c’est du Fils de Dieu qu’il s’agit, du second Adam, qui est aussi le Saint et le Juste.
Il faut qu’il soit revêtu de tout, et que toutes