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CHAPITRE XVIII.

DU CHAPITRE XVIIIe DE M. WOLFF, OÙ IL MAINTIENT « QUE NUL N’EST PASTEUR, S’IL N’EST PAS CAPABLE D’ENSEIGNER ET PRÊCHER. »

Que M. Wolff renverse le système que Calvin et d’autres trouvent dans la Parole, c’est ce qui regarde ceux qui s’édifient là-dessus ; mais, il faut que je le dise, je trouve une différence du tout au tout dans la manière dont Calvin et M. Wolff respectent la Parole. Quant à la traduction prétendue fausse de 1 Tim. V, 17, j’ose dire qu’elle n’est pas fausse du tout. J’ai examiné vingt-deux passages de la Parole de Dieu où le mot ϰοπιαω se trouve, et le résultat de cette recherche est que la traduction est très-bonne à mes yeux. Le mot est employé de deux manières : souffrir des effets du travail, et tout simplement travailler. Le lexique de Wahl, le plus exact que je connaisse pour la Parole de Dieu, ne présente pas le sens voulu par M. Wolff.