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CHAPITRE XIV.

DU CHAPITRE XIVe DE M. WOLFF, SUR L’APOSTASIE DE L’ÉGLISE.

J’ai déjà assez écrit sur ce sujet, pour m’épargner ici, à moi-même, la peine d’en dire grand’ chose, et à mes lecteurs, l’ennui d’une répétition de ce que j’ai déjà dit ailleurs.

Je dois déclarer que je n’accepte nullement le tableau donné ici de mes opinions. M. Wolff dit « que, de nos jours, une opinion faite pour prospérer au milieu des ruines a de grandes chances de succès. » Ceci est bien extraordinaire, s’il n’y a pas de ruines et si tout est debout comme on le prétend. Si nous sommes au milieu des ruines, cela se comprend ; mais comment arrive-t-il qu’une opinion faite pour prospérer au milieu des ruines ait de nos jours de grandes chances de succès ? Hélas ! la conscience, le cœur, la peur même parlent trop haut pour ne pas se faire entendre quelques fois, malgré des systèmes, et à travers des systèmes artificieusement composés.