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CHANT TRENTE-UNIÈME.


NOTES DU CHANT TRENTE-UNIÈME


31-1. Les poètes disent que la lance d’Achille, laquelle avait auparavant appartenu à son père Pélée, avait la vertu de guérir les blessures qu’elle avait faites.

31-2. La défaite de Roncevaux.

31-3. Château qui appartenait aux Siennois.

31-4. Lequel manque aux baleines et aux éléphants, ce pourquoi la nature put, justement et prudemment, les laisser subsister.

31-5. La grosse pomme de pin en bronze, autrefois, placée sur la môle d’Adrien, et transférée de là sur le campanile de Saint-Pierre de Rome, d’où, renversée par le tonnerre, on la transporta dans le jardin du Vatican, près du corridor du Belvédère, où on la voit encore aujourd’hui.

31-6. D’autres écrivent ainsi ces mots qui n’ont aucun sens : Rafel mai amech zabè almié.

31-7. Dante suppose que Dieu troubla l’esprit de Nembrod, lorsqu’il entreprit d’élever une tour jusqu’au ciel. Il lui dit de laisser sa langue inintelligible, et de s’en tenir à donner du cor ; et comme le géant semble ne savoir où le prendre. Virgile l’avertit qu’il trouvera à son cou la courroie par laquelle il est suspendu en travers de sa large poitrine.

31-8. Coto. Les interprètes assignent divers sens, tous plus ou moins subtils, à ce mot. Le plus simple nous a paru le plus vrai.

31-9. Autour de la partie du corps qui était à découvert, c’est-à-dire du buste.

31-10. Dans le fond de l’Enfer.

31-11. Lucain, dans son poème, feint que le lieu où Scipion vainquit Annibal, était autrefois le royaume d’Antée.

31-12. Lorsque les géants tentèrent d’escalader le Ciel.

31-13. Deux autres géants.

31-14. On a déjà pu remarquer, plusieurs fois, que Dante suppose dans presque tous les morts, le désir d’être rappelé à la mémoire des vivants.

31-15. Si Dieu, par grâce, n’abrège le temps de son pèlerinage terrestre pour l’appeler à soi.