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donc ta vengeance, cela m’intéresse. Pardonnez-moi, cousine, je suis terriblement curieux.

Irène, à part.

Mon Dieu, qu’ils sont ennuyeux !

Adolphe.

Irène est fâchée contre moi parce que j’ai deviné son secret.

Irène.

Ah oui !… le beau secret que vous avez deviné là… (Elle profite d’un moment Armand regarde Adolphe d’un air interrogateur pour faire signe à ce dernier de ne pas parler.)

Armand.

Vous ne m’en dites jamais à moi, et pourtant si vous saviez comme je puis religieusement les garder, et avec quelle respectueuse reconnaissance je les accueille !

Irène.

Mon Dieu, je veux bien vous le dire celui-là.

Armand.

Quoi, petite cousine, vous me feriez cette faveur ?

Adolphe, à part.

Si je m’esquivais.