Page:D - Les Callypiges, 1892.djvu/313

Cette page a été validée par deux contributeurs.

sans qu’elle s’oppose le moins du monde à ses intentions, elle se laisse disposer sur le bord du lit, les pieds par terre, penchée en avant ; il relève les jupes, froissant sans pitié les plus riches étoffes soyeuses, fripant les dentelles de prix qui ornent l’élégant pantalon, qu’il déboutonne, car ils n’avaient pas pris le temps de le défaire pour se livrer leurs hâtives batailles, le rabat, et le retire ; puis, relevant la chemise qu’il donne à tenir à la jeune épouse, avec ses autres vêtements, il se dispose à la fouetter.

Sans doute, c’est la première fois, qu’il lui est donné de contempler dans cette adorable posture le ravissant objet neigeux qu’il va rougir, car il reste extasié devant la splendide mappemonde, faite des lis les plus purs, d’un satin éblouissant, au-dessus d’une paire de cuisses rondes et fermes, du même satin étincelant et neigeux. Il ne peut se décider à appliquer les verges. Sa main se pose sur la chair douce et ferme, glissant caressante sur le velours, allant de l’une à l’autre fesse, prenant à pleine main, enchanté de tâter cette chair appétissante, ces