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l’alcôve s’ouvre devant lord G., qui s’avance en souriant. Je m’esquive, ne voulant pas les importuner, laissant les deux époux terminer ensemble leur tendre querelle. Mais, comme il y avait une porte secrète, qui s’ouvre dans l’alcôve que lord G. vient de quitter, j’y cours par un détour, afin de pouvoir assister cachée, au dénouement de l’affaire.

Lord G., pratiquait sur sa noble épouse, sans respect pour l’hospitalité, les droits que le mariage octroie à l’époux. Un ensemble de tendres soupirs me permet de constater l’heureuse issue simultanée de leurs ébats, ce qui ne me surprit nullement, étant donné l’état d’excitation dans lequel j’avais laissé la jeune femme.

Mais, ce qui m’étonna par exemple, c’est quand après deux voyages consécutifs à Cythère, dûment constatés par moi, je vis lord G. descendre seul du lit, sans avoir pris soin de cacher l’arme qui venait de mener les deux assauts ; il pousse le verrou, va prendre un paquet de verges, et revient vers le lit où l’attend son épouse, avec laquelle il a dû faire un accord tacite, car,