Page:D - Les Callypiges, 1892.djvu/293

Cette page a été validée par deux contributeurs.

de se mettre toute nue, en ne gardant que sa chemise.

La jolie fille, à ces mots, devient cramoisie, et balbutie :

— Oh ! non pas ainsi, madame, pas toute nue devant ces dames.

— Eh, bien ! nous allons donc vous attacher, et doubler la dose, si vous n’obéissez pas.

Malgré la torture morale qui paralyse ses mouvements, la pauvre fille commence toute tremblante à se dépouiller de ses vêtements, qui tombent un à un ; son élégant corset, son fin pantalon sont retirés ; elle n’a plus que sa chemise, dont la fine toile transparente prend la teinte rose de sa chair blonde. Le haut de la chemise, ouverte et échancrée, laisse voir dans un fouillis de Valenciennes, les pointes vermeilles de sa belle gorge, dressées vers le ciel. Elle a ainsi l’air de la statue de la pudeur offensée, avec sa figure empourprée, sa gorge palpitante, et ses beaux yeux humides.

Mrs. Whipping s’avance, et, d’une main agile, elle roule la chemise dans le haut, l’épingle par