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ret, elle aussi, est admise à pratiquer la fessée ; elle s’en acquitte à merveille, les yeux dilatés par le plaisir qu’elle prend à tâter cette belle viande rose et brûlante.

Lady R. va donner un tour au cric, et quand la pendue est à un pied du sol, sa maîtresse, armée d’une longue verge, s’installe devant la croupe rougie, et se met à appliquer de vigoureuses cinglées en travers des globes rebondis, qu’elle sillonne de haut en bas de raies livides, soulevant des cloques sur la peau ; la victime gigote violemment, agitant ses jambes dans l’espace ; de temps en temps les pointes viennent la piquer sur les tendres bords fourrés, arrachant à la pendue des hurlements déchirants. Quand elle la laisse, pas une goutte de sang ne perle à la surface, grâce à l’habileté de la flagellante, qui a parcouru tout le vaste champ des opérations, sans repasser sur le sillon déjà tracé.

Elle me met le martinet entre les mains, en me recommandant les cuisses. Je dirige les lanières de façon à atteindre la chair vive et