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est le comble de la discipline fantaisiste. Je n’ai pas encore pu réaliser le projet d’un voluptueux divertissement, pour lequel il faudrait être trois. Je ne veux pas mettre une de mes femmes en tiers dans nos jeux, ni mon mari dans le secret, et il faudrait cependant un homme ou une femme pour tenir ce troisième rôle.

— Qu’à cela ne tienne ; j’ai amené avec moi une fort jolie femme de chambre, la blonde Margaret, qui m’est dévouée à la vie et à la mort, et qui a aujourd’hui des talents inappréciables, grâce aux leçons que je lui ai données. Tu verras que j’ai parfaitement réussi à son éducation. Il vaudrait peut-être mieux qu’elle assistât à l’opération de la pendaison, pour qu’elle fût au courant quand nous aurons besoin de ses services, et d’ailleurs, ce joli spectacle la mettra en train.

— Je vais la faire monter.

Lady R. pousse un bouton ; une soubrette paraît, elle lui donne l’ordre de faire monter tout de suite Catherine et Margaret. Bientôt, les deux jeunes femmes de chambre font leur entrée.