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chambre condamnée à la pendaison ; je te montrerai en détail la jolie potence qui me sert pour cette bizarre manière de fouetter.

Je suis mon amie dans la chambre de la discipline. Je vois bien réunis sur une table les divers instruments de supplice : martinets, verges, nerfs de bœuf, cravaches et fouets de diverses dimensions, à long manche, à manche court, divers meubles pour recevoir les coupables, mais je n’aperçois pas la moindre potence.

Lady R. va dans un coin de l’appartement, détache un câble, qui vient se balancer au milieu de la chambre, à un mètre du parquet ; au moyen d’un cric, muni de crans d’arrêt, on descend le câble qui s’enroule autour d’une poulie, fixée au plafond. Le câble qui pend est muni à l’extrémité de courroies.

— Dans ces deux courroies jumelles, garnies de coussinets, on passe les bras de la patiente jusqu’aux aisselles, qui reposent sur les coussinets rembourrés ; cette large courroie fait le tour du haut du corps, et se boucle par derrière. Quand la patiente est ainsi retenue sous les ais-