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après quelques cinglées désordonnées, je m’affaisse ployée sur les genoux.

Revenue à moi, je délivre la victime ; la belle fille, sans songer à la cuisson de son postérieur endolori, les yeux remplis d’une douce langueur, me saute au cou, et m’embrasse comme une folle, en m’écrasant sur sa poitrine. Je ne sais pas ce qui serait arrivé, si nous n’avions pas entendu du bruit dans l’alcôve attenante. Kate se sauve, pendant que je reste interdite. Dès que la servante a disparu, la porte vitrée de l’alcôve s’ouvre, et lord M. s’avance, la figure rouge, un sourire singulier dans les yeux.

— Belle demoiselle, vous fouettez comme un ange ; et si je ne me trompe, vous y prenez un plaisir ravissant. Permettez que je m’en assure.

Avant que j’aie songé à faire un mouvement, paralysée par la terreur, lord M. me renverse dans ses bras, et sans s’arrêter à la protestation timide que je balbutie, et à la résistance que j’essaie d’opposer, il constate qu’en effet, j’ai profité dans une large mesure de mon émoustillant exercice. Il m’emporte sur le lit de repos,